Lorsqu’on installe un système de contrôle d’accès, il faut installer de nouveaux équipements mécanique au niveau de la porte elle même: ventouse électromagnétique, gâche électrique.
Si il ne s’agit que d’une seule porte principale pour accéder à une entreprise, l’opération n’est pas très couteuse. Mais si l’on doit équiper tous les bureaux d’un étage, ou toutes les salles d’une université, il convient de rechercher une solution conjuguant en 1 seul équipement le contrôle, et la ‘fermeture’, c’est à dire la partie mécanique qui doit être libérée si le badge est valide.
La serrure autonome à carte ou RFID est la solution parfaite. Elle se monte en lieu et place de la poignée existante, sur le carré, et fonctionne grâce à des piles à changer après 18 à 24 mois d’utilisation. Elle est munie d’un lecteur de carte RFID, d’un logiciel de vérification des droits d’accès portés sur la carte RFID du porteur, et d’un embrayage qui va accoupler la poignée au carré si les droits sont corrects.
Il y a plusieurs manière de concevoir un système de serrures à carte RFID autonomes, avec chacune ses avantages et ses inconvénients.
Le système totalement ‘offline’ consiste à écrire les droits d’accès sur le badge RFID, la serrure ne faisant que vérifier si les droits sont correctes sur la carte.
Elle peut aussi écrire sur le badge son niveau de piles, et si l’on impose à l’utilisateur de badger en sortie du bâtiment sur un lecteur « online », le système connaitra les niveaux de piles sans besoin d’y être connecté.
Plus complexe, d’autres systèmes mettent en réseau sans fil les serrures, ce qui permet d’interdire à toutes les serrures un badge égaré, ce qui n’est pas possible avec le système décrit précédemment. Il est plus couteux, et plus energivore.
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